Los Pilares de Oro

Bajo el dorado, tres presencias.
Tres mujeres, tres pilares aquellas que construyeron antes que yo.
Mis ancestras, mujeres fuertes, poderosas, bellas, a las que admiro y que todos admiran.
Están ahí, discretas, casi ocultas bajo la luz, pero su fuerza lo sostiene todo.

De su huella nace la flor.
Una flor que se eleva, que se despliega, que a su vez da vida.
Cada pétalo es una generación, cada tallo un vínculo invisible entre mujeres.
Las flores grandes se convierten a su vez en pilares, cimientos de un nuevo impulso — las madres, las hijas, las nietas…
Así, la herencia se prolonga, no solo en la sangre, sino en la memoria del cuerpo y en la belleza de la transmisión.

Esta obra es un homenaje a la maternidad, a la línea femenina, al oro silencioso de las mujeres.
A aquellas que no siempre se ven, pero sin las cuales nada existiría.



Traduction française:

Sous la dorure, trois présences.
Trois femmes, trois piliers — celles qui ont bâti avant moi.
Mes ancêtres, des femmes fortes, puissantes, belles, que j’admire et que tout le monde admire.
Elles sont là, discrètes, presque effacées sous la lumière, mais leur force soutient tout.

De leur empreinte naît la fleur.
Une fleur qui s’élève, qui se déploie, qui donne à son tour naissance.
Chaque pétale est une génération, chaque tige un lien invisible entre les femmes.
Les grandes fleurs deviennent à leur tour piliers, fondations d’un nouvel élan — les mères, les filles, les petites-filles…
Ainsi l’héritage se prolonge, non pas dans le sang seul, mais dans la mémoire du corps et la beauté de la transmission.

Cette œuvre est un hommage à la maternité, à la lignée, à l’or silencieux des femmes.
À celles que l’on ne voit pas toujours, mais sans qui rien ne tiendrait.



Format : 24 x 30 cm — orientation verticale

Techniques et matériaux : Peinture acrylique, peinture d’or, feuilles d’or, feutres Posca bicolores. Travail en relief au couteau et au pinceau.

Description visuelle et matérielle :

La toile présente un important travail de relief réalisé directement sur le châssis. Les visages, symbolisant les piliers féminins de la lignée, ont été modelés à la peinture acrylique, puis recouverts d’une première couche de peinture d’or une fois secs.

Un travail de lignes en relief est ensuite venu redessiner les contours de ces visages, avant d’être à nouveau enveloppé d’une seconde couche d’or, unifiant la matière et dissimulant partiellement les formes sous la lumière.

Sur cette base dorée, une composition florale a été peinte au feutre Posca bicolore. Les fleurs, aux teintes de rose, blanc et magenta, semblent éclore depuis les reliefs, comme une continuité vivante de ce qui sommeille en dessous.

Une couche de peinture acrylique blanc cassé a ensuite été déposée, puis partiellement retirée, afin de fondre les teintes et d’obtenir un rendu doux, libre et vaporeux.

Quelques fragments de feuille d’or viennent enfin ponctuer la surface, apportant des éclats subtils et un lien visuel entre les générations figurées et la floraison qui les prolonge.